Société d'Histoire, d'Archéologie et des Arts du Pays Thouarsais

Son nom est bien connu des Thouarsais. Une rue porte son patronyme ainsi que le parc floral situé entre la place Lavault et le Thouet. Hugues Imbert fut une figure locale et oeuvra pour la cité.

C’est à Argenton-Château qu’il voit le jour le 1er novembre 1822 où son père était percepteur. Après ses études, il s’installe à Thouars, d’où sa mère était originaire, pour prendre la succession de son oncle maternel, René Moreau, en tant que greffier de justice, fonction qu’il exercera pendant plus de vingt ans. Il épouse une demoiselle de Parthenay, Mathilde Moricet, de dix ans sa cadette, avec qui il aura un fils unique, Marcel. Hélas, celui-ci décède à l’âge de 19 ans en 1877 ; ce sera le grand chagrin du couple.
Très attaché à sa ville, Hugues Imbert s'engage dans la politique locale en devenant conseiller municipal puis conseiller général en 1871.

Son intérêt pour l’Histoire l’incite à intégrer diverses sociétés savantes et à se lancer lui-même dans de nombreuses recherches. Soucieux de partager le fruit de son travail, il édite de nombreux documents, tels les cartulaires des abbayes St Laon ou de Chambon. Il ne dédaigne pas non plus l’écriture de poèmes, de nouvelles ou de courtes biographies.

En lien avec le duc de la Trémoïlle, ce dernier lui ouvre le chartrier familial. De là nait « L’histoire de Thouars » publiée en 1873. Cet ouvrage, qui fait encore aujourd’hui référence, est régulièrement réédité.

Collectionneur, Hugues Imbert avait acquis au fil du temps de nombreuses pièces allant de la faïence à la verrerie en passant par les armes ou le mobilier ancien. Sa veuve en fera don à la ville de Thouars en 1920 pour intégrer les collections du musée.

Hugues Imbert meurt à l'âge de 60 ans le 13 juillet 1882.