28 janvier 1794
Au lendemain de l’exécution d’Antoine-Philippe de la Trémoïlle, la mort d’un autre chef de l’Armée catholique & royale vient affaiblir le moral des troupes, composées essentiellement de paysans, Henri de la Rochejaquelein s’étant de plus imposeé auprès d’eux par son charisme et sa bienveillance
Né en 1772, au château de la Durbelière, près de Mauléon, Henri de la Rochejaquelein appartient à la Garde royale. En août 1792, il défend Louis XVI et sa famille lors de l’assaut du palais des Tuileries. Marqué par le massacre de ses compagnons d’armes, il rejoint son Poitou natal et très vite prend la tête de l’insurrection vendéenne avec d’autres membres de la petite noblesse locale.
Le 5 mai 1793, il est aux premières lignes de la prise de Thouars et bat en brèche l’armée républicaine au pont de Vrines, grimpant même sur les épaules d’un de ses hommes, Toussaint Texier, originaire de Courlay pour accéder aux murs de la ville.
Mais rapidement, après l’enthousiasme des victoires de l’été, les défaites se succèdent. Après « la Virée de Galerne », l’Armée Catholique et Royale est vaincue. Le 28 janvier 1794, Henri de la Rochejaqualein est abattu lors d’un ultime combat à Nuaillé, près de Cholet.
SHAAPT
BP 17
79100 thouars